Ce texte est entiÚrement vrai. Sauf les parties qui sont complément inventées.
Je croupis par terre une dent en moins, une cicatrice en plus. Ce nâest pas un grand retour, câest plutĂŽt un pĂ©nible soulĂšvement aprĂšs lâeffondrement. Rien Ă plaindre. La pitiĂ© ne compense pas lâamertume, au contraire elle lâexacerbe.Â
Quâil aille sauver une autre !Â
Car oui, il y a toujours un coupable ou plutĂŽt un imbĂ©cile qui veut bien te tirer vers le haut jusquâĂ que tu t'exploses la tronche contre le plafond de ses exigences dĂ©mesurĂ©es â câest sĂ»r quâil y a aussi ceux qui tirent vers le bas mais les dĂ©gĂąts se constatent ailleurs.Â
Je suis tombĂ©e sur un bon exemplaire. Il voulait faire de moi une luisante statuette aux Ă©clats de bonheur mais il a oubliĂ© quâune piĂšce cabossĂ©e ne peut pas ĂȘtre soulevĂ©e en trophĂ©e car elle finit toujours par se dĂ©glinguer. Une fois dĂ©traquĂ©e, il est trĂšs difficile de la faire redĂ©coller.
Jâaurais dĂ» me tirer bien avant que ses premiĂšres bonnes-intentions veuillent façonner mon destin. Mais jâai retrouvĂ© du rĂ©confort dans cette relation de domination. AprĂšs tout, suivre sans se questionner euphorise l'esprit avant de lâabrutir sinon comment expliquer notre tendance Ă la radicalisation ?
Je suis dĂ©jĂ ailleurs. Seule. En oscillation constante. Je ne cherche plus Ă justifier mon existence dĂ©cousue Ă qui que ce soit puisque le rabibochage dâexpĂ©riences exige lâĂ©mancipation. Et une autre source dâamour.
Ce ne fut pas un tango doucereux mais du murder on the dance floor and he really killed the groove. On sâest marchĂ© dessus Ă tour de rĂŽle. Sâimposer. Se convaincre. Puis se sauver, le sourire rafistolĂ©.Â
Le flow, on ne lâa vraiment jamais trouvĂ©. Ă chaque tentative, le bon vouloir de lâhĂ©ritage sociĂ©tal imposait la mesure du âcalme-toi, je suis lĂ pour tâaider et non pas pour tâenfoncerâ. Sur la piste, le dĂ©liement trouve grĂące et tonicitĂ© quand le propre peut sâexprimer.Â
Je danse seule. Parfois on flotte Ă deux. Souvent, je tombe.Â
Gracias pour ce dernier bal.Â
Quelques passe-temps et inspirations
En français,Â
SĂRIEÂ
MĂšres anonymes est une sĂ©rie dessinĂ©e sur Arte qui met en scĂšne un groupe de mĂšres au style A.A. Des courts Ă©pisodes montrent certains aspects de la maternitĂ© de façon trĂšs amusante. Sans ĂȘtre mĂšre, jâai pris du plaisir Ă les regarder. Â
En espagnol,
Podcast
Jâai Ă©coutĂ© lâĂ©pisode âNo somos muchas, somos machasâ du podcast colombien Relatos Amarillos. Je ne suis pas en accord avec le titre puisque ça voudrait dire que pour quâune femme soit courageuse, elle devrait ĂȘtre macho.
Dans cet Ă©pisode, Marlen, leader dâun groupe WhatsApp de conductrices de taxis raconte le quotidien des femmes qui exercent cette profession Ă BogotĂĄ.Â
Voilà que je me suis imaginée conductrice de taxi en Colombie la journée et écrivaine le soir !
Reel
à travers une courte vidéo, des femmes appartenant à un mouvement féministe donnent des éléments de réponse à Carlos Vives, chanteur Colombie trÚs reconnu, sur la place du patriarcat dans la société colombienne, car Monsieur ne le voit pas !!!
Music
Le morceau qui accompagne le texte,
Perso
Je suis Ă la recherche dâun emploi Ă Strasbourg dans lequel il y ait du relationnel, du contact humain, de la communication et SURTOUT un bon salaire đ± (plus que le SMIC).
Si tu as une idĂ©e ou mĂȘme une proposition, envoie-moi un message stp.Â
Tu le sais dĂ©jĂ pour ne pas louper ma newsletter vaut mieux sâinscrire.
Et pour me faire plaisir, la partager.
Ă vendredi prochain.Â
đ
Cata
C'est joliment Ă©crit đ
[Peut-ĂȘtre que la piĂšce cabossĂ©e, n'est pas cabossĂ©e... Elle est peut-ĂȘtre juste mal utilisĂ©e, ou mal recolĂ©e, car elle a Ă©tĂ© mal assemblĂ©e, dans une forme acceptable pour la sociĂ©tĂ© et pas adaptĂ©e Ă qui elle est...]